Il y a presque trois ans, j’entamais ma seconde vie, celle « d’après ».
Je ne l’avais pas vu arriver, quatre ans poussières avant, j’aurais traité de
fou quiconque me l’aurait prédit…
Il y a presque trois ans, je ne suis même pas sure que j’étais
pleinement consciente de tout ce qui allait changer, pourtant, l’événement qui
se profilait fut ce qui fit ce que je suis aujourd’hui [emberlificotée, moi ?]…
L’histoire débute un 26 décembre…
Après toute une vie à croire en « la magie de Noël »,
enfin, ma puérile ferveur me donnait raison ! Cette fin d’année me fut douce,
je venais de faire LA rencontre, de trouver celui que je cherchais, de
comprendre qu’en fait, je n’avais aucune idée de ce à quoi il devait
ressembler. Moi, cucul finie, je fondais pour un homme avec de si gros sabots
que le sol ne cesse jamais de trembler sous ses pieds, aussi délicat qu’un mammouth…
Il s’avéra pourtant que notre taux de compatibilité était
aussi important que nos différences !
En janvier, je le rejoignis, pour « quelques jours »,
je ne repartis jamais. Je lâchai tout pour lui, et ensembles, complètement fous, nous
avons joué le tout pour le tout !
Nous nous sommes construits à la vitesse de l’éclair, pas
parce que nous étions pressés, mais parce que c’était l’évidence.
En juin, nous
prenions la décision de devenir plus, de devenir « famille ». Pas d’illusion
non plus, on pensait juste entamer les « travaux pratiques », j’avais
bien en tête que les femmes de ma famille vivent une galère sans nom avant de
prétendre à la maternité…
Magie, hasard, chance, destinée ? Stupeur ! En
juillet, c’était dans la boite [la boite, c’est moi]!
Il y a presque trois ans, mon ventre était tout rond, et j’étais
loin d’imaginer que ce printemps-là remplirait toutes ses promesses…
à J-12
<3
RépondreSupprimerLe commentaire piège !! Que répondre à part : double <3
Supprimeron ne s'imagine pas à quel point ça change une vie un enfant. c'est magique, un bonheur sans fin, une fatigue aussi sans fin mais bon, à côté des moments de joie ce n'est pas grand chose finalement!
RépondreSupprimerC'est clair, avant qu'ils arrivent, on est dans le rêve... Et quand ils sont là, on l'est encore plus, on avait juste pas vu venir les envie de dodos (et de claques quand ils grandissent;) )
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