J’ai longuement tourné autour du pot, prétextant mille et
une raisons pour ne pas faire ce qui me fait tant envie…
Je me suis d’abord dit qu’avec un design aussi moisi, il m’était
impossible de mettre un blog en ligne…
Evidemment ! Il est bien connu qu’un blog utilisant un des modèles prévu
par une plate-forme est plus médiocre qu’un « .com »… Moi-même, ayant
une affection particulière pour les blogs à « vrais mots », quand je
vois un « modèle », ieurk, je fuis… (ironie, hein !)
Puis, trouvant cette excuse plus que fallacieuse, je m’en suis inventée une autre… Quelle blogueuse
étais-je ? Ah ! Enfin un vrai problème ! La question demeure et
demeurera sûrement… Suis-je une « blogueuse maman » ? Suis-je
une « blogueuse humeur » ?
Je suis une « maman », du bout des bras au fond
des cernes, je suis une « humeuriste », du bout des doigts au fond du
cœur… Comment se définir en tant que maman-temps-plein-humeurs-et-tralalas ?
J’ai longuement tourné autour du pot vous dis-je ! Mais
est-ce au final de tout ce questionnement dont j’ai envie ? N’ai-je pas
écrit dans mon premier article que je souhaitais « créer un espace personnel » ? Dois-je vraiment
faire une différence entre mes humeurs de maman et mes humeurs de femme ?
Ne sont-elles pas intimement liées ?
Il faut me rendre à l’évidence… Lâcher prise, me dévoiler,
me fiche une trouille monstre. Même ici.
Même anonymement. Me livrer est une chose que j’ai appris à ne plus faire, pour
me préserver, pour ne pas souffrir, pour, parfois, ne pas avoir à regarder les
yeux ouverts ce que je ne veux pas voir.
Le constat est en marche… Je suis timide. Même à l’écrit.
Surtout à l’écrit… Parce que je ne sais faire qu’en me mettant toute nue…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire