mardi 18 mars 2014

Trois ans [I]

       Il y a presque trois ans, j’entamais ma seconde vie, celle « d’après ». Je ne l’avais pas vu arriver, quatre ans poussières avant, j’aurais traité de fou quiconque me l’aurait prédit…

        Il y a presque trois ans, je ne suis même pas sure que j’étais pleinement consciente de tout ce qui allait changer, pourtant, l’événement qui se profilait fut ce qui fit ce que je suis aujourd’hui [emberlificotée, moi ?]


        L’histoire débute un 26 décembre…

      Après toute une vie à croire en « la magie de Noël », enfin, ma puérile ferveur me donnait raison ! Cette fin d’année me fut douce, je venais de faire LA rencontre, de trouver celui que je cherchais, de comprendre qu’en fait, je n’avais aucune idée de ce à quoi il devait ressembler. Moi, cucul finie, je fondais pour un homme avec de si gros sabots que le sol ne cesse jamais de trembler sous ses pieds, aussi délicat qu’un mammouth

        Il s’avéra pourtant que notre taux de compatibilité était aussi important que nos différences !

     En janvier, je le rejoignis, pour « quelques jours », je ne repartis jamais. Je lâchai tout pour lui, et ensembles, complètement fous, nous avons joué le tout pour le tout !

       Nous nous sommes construits à la vitesse de l’éclair, pas parce que nous étions pressés, mais parce que c’était l’évidence
      En juin, nous prenions la décision de devenir plus, de devenir « famille ». Pas d’illusion non plus, on pensait juste entamer les « travaux pratiques », j’avais bien en tête que les femmes de ma famille vivent une galère sans nom avant de prétendre à la maternité…

        Magie, hasard, chance, destinée ? Stupeur ! En juillet, c’était dans la boite [la boite, c’est moi]!



      Il y a presque trois ans, mon ventre était tout rond, et j’étais loin d’imaginer que ce printemps-là remplirait toutes ses promesses

à J-12

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Le commentaire piège !! Que répondre à part : double <3

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  2. on ne s'imagine pas à quel point ça change une vie un enfant. c'est magique, un bonheur sans fin, une fatigue aussi sans fin mais bon, à côté des moments de joie ce n'est pas grand chose finalement!

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    1. C'est clair, avant qu'ils arrivent, on est dans le rêve... Et quand ils sont là, on l'est encore plus, on avait juste pas vu venir les envie de dodos (et de claques quand ils grandissent;) )

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