mercredi 12 mars 2014

Frère et sœur

       Lorsque l’on est enceinte, une des choses que nous faisons toutes plus ou moins, est de se projeter. En préparant une jolie chambre, un nid douillet et réconfortant pour l’enfant, en imaginant des instants de vie que nous pourrons partager avec cet être, en essayant de deviner comment sera son visage, se basant sur les échos (peine perdue !), en élaborant un système éducatif basé sur nos principes (dont les trois quart voleront en éclats, hum...), etc…

       En pensant à toutes ces petites choses qui feront notre vie à venir, on entame le grand chantier de la maternité (vous savez, celui qui ne finit jamais) !

       J’ai fait tout ça deux fois (sauf finir le chantier, hein !). Deux fois certes, mais absolument pas dans la même optique.

        Pour ma grande, j’étais dans le rêve, elle était ma première, je ne savais où mes pieds allaient se poser. Pour mon petit, j’avais déjà une idée de ce à quoi m’attendre (qu’on ne peut rien prévoir, donc !). Alors ma préoccupation première a plutôt été le lien qui pourrait les unir, eux, mes enfants.

      Je rêvais, et rêve toujours, d’un duo uni et aimant. Je les rêve complices, solidaires, en complémentarité, pas en compétition… C’est un travail difficile pour une maman. Savoir se partager tout en restant entière pour chaque moitié. Je m’y atèle tous les jours, sans relâche, avec bienveillance, quelques couacs et beaucoup d’amour…

          Et c’est avec tendresse que je regarde leur relation évoluer au fil des jours, fière d’eux, un peu de moi aussi.



       Maintenant, il ne me reste plus qu’à élaborer un plan pour les supporter quand ils se ligueront contre moi… Le revers de la médaille !

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